Pour le mois d'avril, j'aimerais que vous me trouviez votre plus beau vin "surprise".
Un vin qui vous a dérouté, bu en aveugle ou pas, bluffé et qui vous a emmené loin de ce que vous pensiez connaitre.
En voyant l'étiquette, vous avez reconnu la région, le cépage.
Vous êtes en territoire conquis et vous savez à quoi vous attendre.
Un vin qui vous a dérouté, bu en aveugle ou pas, bluffé et qui vous a emmené loin de ce que vous pensiez connaitre.
En voyant l'étiquette, vous avez reconnu la région, le cépage.
Vous êtes en territoire conquis et vous savez à quoi vous attendre.
Et paf, rien ne se passe comme prévu.
C'est une claque vinique, vous pensiez que le vin allait vous passer par la
droite et c'est par la gauche qu'il vous atomise, vous laissant tout penaud,
verre à la main et plongé dans la plus sympathique des hébétudes.
Un vin qui aurait pu jouer au Barça ou être acheté un paquet de millions
d'euros par des qatari en mal de spectacle.
Le vin qui fait une feinte de passe, un passement de jambes et qui vous laisse sur place.
LE vin contre-pied.
http://bicephale-buveur.over-blog.com/article-vendredi-du-vin-55eme-edition-le-vin-contre-pied-116952409.htmlLe vin qui fait une feinte de passe, un passement de jambes et qui vous laisse sur place.
LE vin contre-pied.
Je me souviens d’un vin qu’on buvait avec mon père, quand j’étais ado.
C’était
vers la fin des années 1970. On buvait bon chez les Hénot. La cave ne manquait
jamais de quelques bonnes bouteilles bourguignonnes : Morey-Saint-Denis,
Chambolle-Musigny… et blancs du côté de Montrachet. Quelques blancs du Jura à
goût de jaune. Et une belle palette des cépages alsaciens. On découvrait également
nos premiers achats en Primeurs de crus classés médocains. Gruaud-Larose, Lagrange,
Camensac, Marquis de Terme… Mais ce n’est pas de ces grandes étiquettes que je
veux vous parler, mais du vin qui faisait notre quotidien.


Voilà
ce « vin contre-pied » dont je voulais vous parler. Un bon petit vin
de tous les jours qui s’est révélé au vieillissement, être un vin de grande
classe, tout à fait capable de rivaliser avec des étiquettes bien plus
prestigieuses. Il m’a appris très tôt à apprécier le vin pour ce qu’il exprime
dans le verre, plutôt que pour ce qu’il promet sur son étiquette.
Il
va falloir que je demande à mon père ; il en reste peut être une ou deux
bouteilles cachées quelque part au fond de la cave. Il faut aussi que je le
remercie pour toutes ces heures passées ensemble à m’apprendre la dégustation,
à partager nos sensations, nos émotions. Elles ont révélé ma passion et
construit mon avenir.
Merci
Papa !
je me demandais d'ou te venait cette passion, je comprends maintenant !!!
RépondreSupprimervraiment très belle histoire .....
Merci Martine ! :-)
Supprimer"Le 55ème vendredi du vin en chiffre, c'est 25 contributeurs différents, avec 24 vins rouges, 3 rosés et 17 blancs."
RépondreSupprimerTous les détails du Président David Faria sur son blog : Le bicéphale buveur
http://bicephale-buveur.over-blog.com/article-le-fameux-compte-rendu-du-vdv-55-le-vin-contre-pied-117486360-comments.html#anchorComment