Fin
d’un cycle, fin du monde ? Ou début d’un cycle nouveau…
Codex Maya |
Dans
le doute je me suis dit qu’il fallait me préparer à l’éventualité d’un point
final. Comme d’habitude, je m’y prends toujours au dernier moment et je n’aurai
pas le temps de finir tout ce qu’il me reste à faire. Embrasser tous ceux que j’aime.
Remercier ceux qui m’ont aidé à grandir. Accompagner mes enfants vers leur vie
d’adulte. Finaliser mes projets professionnels. Faire une méga teuf avec tous mes amis… Et, choisir le dernier vin que je
veux déguster. Car je ne voudrais pas partir sans, une dernière fois, boire un grand vin.
Un
grand vin rouge bordelais sombre et puissant, aux tanins mûrs et fondus et à l’incomparable
complexité aromatique ? Peut-être un Château Margaux 1982. Ou alors un
Yquem 1959. Rond, gras, dense et opulent et en même temps plein de fraicheur. A la fois
fleurs blanches, agrumes, et abricot confit et encaustique. Peut-être encore l’un de
ces grands blancs de Bourgogne aux arômes noisette, acacia et touches beurrées
avec une note de brioche, sur une bouche volumineuse et grasse avec une touche
de minéralité. Un Montrachet 2005 du domaine des Comtes Lafon. Ou bien tant d’autres
grands vins encore qui se bousculent dans mes papilles. Le choix s’avère
difficile.
A
bien y réfléchir, je sais quel est le vin idéal.
Un
vin dans lequel le producteur aura mis toute son énergie, toute son
application, toute sa passion. Un vin vrai. Un vin qui raconte une histoire,
une aventure humaine. Un vin d’émotion. Un vin techniquement parfaitement
maitrisé, mais pas un vin technique, pas un vin moderne. Pas un vin de cépage w, de levure x, de barriques y et de
consultant z. Plutôt un vin qui
raconte son sol, le climat qui lui a donné naissance et les choix des hommes
qui l’ont enfanté et élevé. Pas obligatoirement un vin parfait, mais un vin
pour lequel l’homme se sera investi pour approcher la perfection. Un vin qui a
de l’âme et de l’humanité.
J’ai
de la chance car des vins comme ça, j’en connais beaucoup. Il y en a de
nombreux de par le monde, et dans notre vignoble de France tout
particulièrement. Des vins de vignerons, des vins de paysans, des cuvées de
caves coopératives… Des vins d’artisans, des vins d’artistes. Des œuvres d’art,
des vins uniques. Des vins d’Hommes, qui lorsqu’on les déguste permettent d’approcher
le divin.
Des
vins comme ça, célèbres ou méconnus, starifiés ou modestes, vous en connaissez
sûrement. Sachez les apprécier et les reconnaitre à leur juste valeur. Les hommes qui les ont élaborés pour vous, méritent votre reconnaissance. Ouvrez
chaque bouteille avec émotion, comme si c’était la dernière.
Et
rendez-vous dans le monde d’après
qui a inventer cette connerie le mec il devait etre bourre
RépondreSupprimerle 21 decembre 2012 jour comme d'habitude c'est un ivrogne il etait scotcher a sa bouteille
RépondreSupprimerça doit être un vin vraiment bon que l'âme n'oubliera pas.
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